Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Trois fois rien

Archives
7 juin 2007

Transfert

Bonjour !

J'ai transféré mon blog sur un autre fournisseur de blogs...
Je suis en train de remettre les commentaires et les messages sur l'autre...

RDV sur cette adresse

Publicité
25 mai 2007

Le temps

occc  Le ballet de Régine Chopinot : O.C.C.C.

« Le spectacle commence par la fin. Comme c’est déjà fini, il n’y a plus qu’à recommencer. Ailleurs. L’incarnation se fait image. L’image des corps qui bougent, c’est un certain cinéma, pas celui des histoires et du scénario, plutôt des visages, des mains, des hanches, le corps des danseurs. Quand celui-ci évolue en ombres chinoises, il donne à voir son squelette. Danse des os, des contours, des lignes. Dessin sur le tableau blanc, écriture dans l’air. Quel que soit son propos ou projet, Chopinot ne peut s’empêcher d’articuler son texte chorégraphique sur une vision de la danse. Quand elle traverse le plateau, chacun de ses gestes ou de ses déplacements est saisi par un désir de danse vrillé sur la moelle épinière ou vissé au plexus. » Pour en savoir plus sur le ballet, vous pouvez consulter son site : R. Chopinot - Ballet Atlantique 

J'ai du mal à saisir tous les tenants et aboutissants du "scénario" déjà. Ayant vu le spectacle, j'avoue n'avoir pas compris grand chose. La musique était quelque fois stressante, quelque fois un peu longue, mais c'est des spectacles surprenants comme ceux-ci que j'apprécie de voir, même si sur le moment je n'en étais pas convaincue. Ca remue pleins de choses en moi ce genre de spectacle : Qu'est-ce que l'Art ? Est-ce faire tout simplement passer des émotions ?

En écoute aujourd'hui Sia: Chanson qui pour moi est une sorte d'interprétation du temps qui passe (Pour les connaisseurs vous saurez à quoi je me suis inspirée ;) ), la mettre ici aujourd'hui a quelque chose de rassurant par rapport au spectacle où le temps était complètement déstructuré....

23 mai 2007

Représentation de la sexualité

Cogiation importante hier soir sur mes représentations de la sexualité (thème de mon mémoire). Je n'arrive pas bien à délimiter le normal du pathologique. Là où je travaille, les conduites sexuelles déviantes sont considérées comme des conduites normales. IL y a une sorte de banalisation de ce genre de comportement. Être SM, Être trans. etc semblent être normal.
Je me sens perdue vis à vis de ça, car pour moi cela était de l'ordre du pathologique. Tout simplement, parce que je pense qu'il existe une souffrance à l'origine de transformation corporelle, de mutilations, et que les troubles de l'identité sexuelle sont quelque chose que chaque adolescent peut se poser, mais qui pour moi, à l'âge adulte rentre dans la catégorie pathologique. Je crois que c'est réducteur de penser cela, mais je n'arrive pas à faire autrement, peut-être est-ce du à mon éducation ou autre...?
Il est toujours très difficile de catégoriser des comportements dans l'une ou l'autre case. J''en ai discuté avec une amie et une collègue, discussion très intéressante : Pour elle, le normal s'arrête là où il y a un désir de faire souffrir, de faire mal à quelqu'un ou à soi-même. Mais je pense qu'il y a autre chose. Investir un sujet en tant qu'objet sexuel (définition des perversions) je pense que cela est pathologique, pour elles non, s'il n'y a pas souffrance. Mais il doit quand même exister une souffrance originelle qui fait que l'autre va être investi en tant qu'objet sexuel et que banaliser ce genre de conduites, peut résulter d'une déviance. Et une déviance répétée ou longue est pathologique pour moi. Et vous, qu'en pensez-vous ? Quelles représentations de la sexualité avez-vous ?

23 mai 2007

Rêve IV

J'ai fait aussi un rêve cette nuit.

Je rentrais de vacances avec mon ami. Nous habitions un grand appartement avec les plafonds très haut. Cet appartement était situé entre deux immeubles (types ceux qu'on rencontre dans les banlieues). Nous avions des animaux (souris, chien, poisson et des reptiles je crois), ils vivaient tous dans un espèce de terrarium qu'il fallait brancher pour que tous ces animaux puissent vivre.
J'avais nettoyer le terrarium avant de partir en vacances. Nous sommes donc arrivés devant l'appartement et nous avons croisé une très vieille dame toute recourbée par les années de vie (que je cotoie tous les jours en allant au travail) qui promenait son chien qui était mort ...Je pris peur, et dis à O. de rentrer dans l'appart pour voir si nos animaux étaient vivants, car j'avais oublier de rebrancher le terrarium. Je me suis assise sur un petit muret en attendant qu'il sorte de l'appart.

La douce voix et le terrible sourire de O. me réveilla de ce rêve étrange.

23 mai 2007

Lire ou ne pas lire ...

En ce moment, je ne sais pas ce qu'il se passe mais j'ai repris certaines choses en main que j'avais quelque peu délaissées depuis quelques semaines pour certaines, et quelques années pour d'autres...
Je retrouve un réel plaisir et, de jouer du piano (je me mets très sincèrement à Nyman la leçon de piano, bientôt en écoute chez vos disquaires, hahah) et surtout, désintérêt que je ne parvenais pas à expliquer,la lecture. En effet, il m'était très difficile d'éprouver un réel plaisir en lisant un livre. Ca me frustrait, je ne comprenais pas et surtout je me sentais "inférieure" dans le sens où je considérais que je n'avais pas le droit au plaisir de la lecture comme beaucoup. Il m'est arrivé de lire tous les écrits / Roman de certains auteurs qui paraissaient pour beaucoup comme de piètres écrivains sans plume ... Mais moi j'aimais. Je savais qu'au fond ce n'était pas de la grande littérature, mais au moins j'arrivais à finir un bouquin. Une fois la totalité des livres d'Amélie Nothomb lus, je n'ai trouvé de satisfaction nulle part ailleurs. On a tenté de me conseiller des bouquins soit disant dévastateurs (dans le bon sens du terme) ou rêveurs, mais niet. Je n'arrivais pas à rester sur un bouquin, je commençais, lisais trois pages ... m'arrêtais ... puis recommençais les 3 pages car deux mois s'étaient écoulés etc...
Et un jour, on m'a prêté un bouquin, une sorte de journal intime sur une femme ordinaire, sur ses joies, ses peines, ses hontes, ses délires.... J'ai adoré ...
J'ai compris dès lors que le plaisir qu'on éprouvait à lire un bouquin, était grandement dû aux différentes caractéristiques communes à soi et au héros, comme une sorte d'identification ; "cette histoire aurait pu m'arriver - j'ai vécu des choses similaires - heureusement que j'ai choisi le chemin que je suis actuellement ..."
Depuis, j'ai découvert un autre auteur : Marie Darrieusecq, lors d'une émission sur France Inter. J'ai lu "truisme" bouquin ennivrant représentant les transformations, les métamorphoses qu'une femme et qu'un homme peuvent subir lors d'une évolution sociale. Très intéressant et surtout amusant !

Et vous, Voyabloggeurs ? Qu'est-ce qui va vous attirer dans un livre ? D'où nait votre plaisir de lire ?
Que préférez-vous ? De la grande littérature avec de grands mots et phrases savantes ? ou bien de la lecture facile avec une histoire passionante ? ou autre...

Publicité
22 mai 2007

Le psychologue et la mythomanie ...

Je suis confrontée à une voir deux personnes mythomanes dans ma pratique professionnelle (dont je taierais mon lieu d'exercice pour maintenir la confidentialité...) La personne me confie des choses pouvant aller à la violence envers sa femme, à la prise d'alcool quotidienne, voir aux abus sexuels qu'il a pu subir étant jeune.
Ma place de psychologue me force à rester neutre et à ne tenir compte seulement de la réalité subjective du sujet. Mais il est parfois difficile de différencier la réalité objective (les faits réels) de la réalité subjective.
Le but de mon intervention s'appuie davantage sur la compréhension du sujet s'établissant sur un lien de confiance, que sur l'explication du comportement de cette personne. Il est néanmoins difficile de suivre un patient sans savoir si ce qu'il dit est véridique ou non. Il s'est avéré que les dires du patient n'étaient pas les mêmes suivant la personne, le professionnel à qui il s'adressait, et que son discours était truffés de contradictions et de mensonges.
J'ai donc essayé de comprendre le comportement du mythomane et la position que je devais tenir face à un tel patient ...

Mythomane

Quelques éléments théoriques :

 

La mythomanie est une tendance au mensonge pouvant aller jusqu'à altérer durablement la vie sociale. Il a été observé que le mythomane ment souvent parce qu'il craint la réaction (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité.
Contrairement au menteur, le mythomane n'est pas totalement conscient de son mensonge. Il ne distingue pas clairement la réalité des événements issus de son imagination. Le phénomène est cependant normal dans la phase préadolescente : le jeune enfant se raconte comme étant vraies des histoires imaginaires. Ces mensonges ne sont pas intentionnels : l'enfant croit dans une certaine mesure à ce qu'il raconte. C'est là une étape normale et généralisée de l'enfance. Quand cette tendance persiste après la fin de l'adolescence, elle est considérée par notre société comme un trouble du comportement, tandis que d'autres sociétés l'acceptent, comme le chamanisme par exemple. Elle est alors qualifiée de mythomanie et peut, non traitée, annoncer un désordre psychiatrique plus grave : névrose voire psychose selon l'organisation structurelle de la personne.

 

Le recours fréquent, voire permanent, aux mensonges constitue pour le mythomane un moyen de fuir une réalité dont l'acceptation le ferait souffrir. Il élude ainsi cette réalité douloureuse. Le décès d'un proche, l'annonce d'une maladie incurable, une séparation douloureuse, un grave échec scolaire, sentimental ou professionnel, voire un avortement, bref, tout choc émotionnel important peut favoriser une fuite dans une « nouvelle réalité » plus supportable. D'autres formes de fuite se réalisent par la prise d'alcool, de comportements à risque, ou enfin plus banalement d'antidépresseurs.

 

Dupré, célèbre psychiatre et fondateur du concept de la mythomanie la définit de cette façon : " Tendance constitutionnelle à l'altération de la vérité, à la fabulation, au mensonge et à la création de fables imaginaires."
Il convient à ce stade de distinguer la mythomanie pouvant être qualifiée de bénigne, servant à valoriser le sujet et à satisfaire sa vanité, de la forme la plus perverse de la mythomanie, dont la finalité est beaucoup plus maligne et se traduisant par exemple par l'envoi de lettres diffamantes et la création de rumeurs destinées à détruire la réputation d'autrui.
Sigmund Freud étudia le concept de mythomanie en rapprochant celui-ci de la notion d'autosuggestion, dans le cadre de ses travaux sur l'hystérie et la suggestion, aboutissant au concept de clivage du moi. W.Stekel et H. Deutsch, en reprenant et en approfondissant la problématique du fantasme et de la réalité expliqueront ainsi les concepts de croyance particulière et de dédoublement de la personnalité au sein du discours du mythomane.

 

Il est intéressant de noter que l'individu mythomane ne se sert pas de ses mensonges pour arriver à des fins pratiques, tel que l'escroc le ferait par exemple pour extorquer des fonds.
La mythomanie semble au contraire satisfaire à  un besoin d'équilibre mental, en permettant au mythomane de fuir une réalité qu'il reconnaît par ailleurs en son fors intérieur.
Il est souvent recommandé de ne pas écouter les mensonges du mythomane, au risque de l'ancrer plus encore dans cette fausse réalité qu'il a choisi par confort. Cela va donc à l'encontre des principes de neutralité et d'écoute bienveillante accompagnant la thérapie psychanalytique.
De même, il est peu utile d'argumenter avec un individu mythomane sur la véracité de ses propos, au risque de provoquer une obstination elle-même renforçatrice.

 

Que faire alors ?
Une solution recommandée par nombre de psychiatres consiste à placer le mythomane en face de la situation déniée afin de l'aider à prendre conscience de celle-ci.
Cette solution ne me convient que partiellement. D'autant plus que je ne suis pas sûre d'être dans la structure adéquate à des soins +/- psychiatriques. Je me pose alors la question, à savoir : Orienter la personne vers un établissement de prise en charge de ce type de troubles, n'est-ce pas en quelque sorte, pour moi, une fuite, où dois-je accepter de déléguer des choses que d'une, je ne suis pas en mesure de réaliser, et de deux que le cadre institutionnel n'est pas assez "costaud" pour prendre en charge ce type de patients ?

7 mai 2007

J'ai du pain sur la planche et il y a des nains dans le jardin

dossiers

Ca y est, mes idées avancent, s'éclaircissent ! J'ai trouvé mon thème de mémoire de Master2 : Quelle est la place de la sexualité dans la relation thérapeutique ?

Gloup's.

J'ai du boulot !


Un petit souvenir de mon dernier séjour en Vendée : Personnellement, je trouve celà horrible, mais il fallait bien que je vous ramène une preuve de ce que j'ai vu ! Alors il y en a combien ? (Cliquez sur l'image pour agrandir)

IMG_2702

3 mai 2007

Vous avez dit non ?

Non

Je remarque - depuis que j'arrive à exprimer, à énoncer, à décrypter mes défauts - qu'il y a un certain nombre de personnes qui ne savent pas dire non ... Ce non qui pourrait blesser, ce non qui pourrait faire qu'on apprécierait moins l'a-non-ceur, ce non qui déçoit, ce non qui paraitrait être un acte égoïste ...
Oui, je crois que je souffre aussi de ce symptôme. Ce mal peu connu qui ronge ... Comment réussir à dire non et ne pas céder à la tentation de dire un petit "oui" juste comme ça, pour faire plaisir ?
Est-ce ne pas s'assumer de ne pas savoir dire non ? Est-ce ne pas avoir confiance en soi ? Est-ce s'oublier pour faire plaisir à l'autre ?
J'arrive plus facilement maintenant, mais presqu'à chaque fois, je me sens égoïste ...

Et vous, y parvenez-vous ? Si non, savez-vous pourquoi ? Est-ce toujours un plaisir pour vous de dire oui à l'autre pour simplement faire plaisir ?

29 avril 2007

Du bon usage des guillemets - Vous avez dit utile ?

guillemets   Dans la campagne présidentielles et même dans la vie quotidienne - mais ici j'évoquerais plus particulièrement l'actualité politique - on a vu/lu/entendu à multiples reprises l'utilisation exacerbée des guillemets ...

 

"Je crois que je voterais "utile", entre guillemets, bien entendu", diront les uns...
"Avant le "vrai" débat du 2 mai", sur Le Monde
"Royal prête à "compléter" son pacte présidentiel" sur Reuters
"Nicolas Sarkozy jugé "solide", et Ségolène Royal jugée "sympathique"" sur le nouvel Obs ...
"Jean-Claude Trichet fustige les "taquineries" des candidats" sur Reuters.

 

Les guillemets ne servent qu'à une chose : à citer, et non pas à excuser une approximation, une vulgarité ou une diffamation, déclare Paul Bernard de la tribune libre ...
Et vous pensez-vous qu'on fasse un mauvais usage des guillemets, qu'on en mette à toutes les sauces, et surtout quel impact des simples guillemets peuvent avoir sur le poids des mots ?

21 avril 2007

Blanche Neige

Un petit panorama de mes vacances dernières dans les Alpes (il y a une semaine)
Dans le climat de tension et de stress du moment, rien de mieux que de se laisser divaguer en altitude ....

P4100024

Et le Mont Blanc ...

DSC00043

Pour la suite, je crée un album "Montagnes" !

20 avril 2007

Choix difficile

Je me demande comment sont fait les sondages ... Non c'est pas exactement la façon dont ceux-ci sont fait car je connais les différentes méthodes statistiques ... mais il y a quelque chose que je ne comprends pas. Toutes les personnes que je cotoie dans mon entourage (université, fac, famille) et avec qui j'ai une discussion politique (notamment sur les présidentielles) voteront dimanche pour la gauche...
Pareil, j'ai demandé à la plupart des personnes avec qui j'ai parlé des présidentielles (sujet quelque peu inévitable) s'ils avaient des connaissances qui avaient été sondées... Personne, le vide intergalactique !

Ces différentes choses sont carrément en inadéquation avec les sondages et avec ce que l'on nous transmet par les différents canaux.

Je ne sais pas encore pour qui voter dimanche. Vote utile ou vote de mes idées ... J'essaie de réfléchir, de peser le pour et le contre, j'ai peur qu'un deuxième "21 avril" apparaisse, mais je me dis que c'est un vote où l'on peut exprimer nos idées, nos opinions par le représentant qui nous va le mieux ... Mais peut-on prendre cette liberté ? La liberté de nos choix ? C'est peut-être trop risqué ...

L'isoloir me donnera peut-être l'inspiration ....

4 mars 2007

Rendez-vous avec la lune...

bdblog
Cliquez ...

Je m'amuse en ce moment, et (re)-prend goût au crayon ...
Je songe m'y mettre sérieusement...
Ici traineront donc certains tests ...

3 mars 2007

Parlons du temps

blog
blog2

26 février 2007

Rêve III

Rêve bizarre, je me suis réveillée pleine de courbatures ...

"Je faisais un footing comme d'habitude avec les personnes habituelles. Nous courrions le long d'un sentier caillouteux et boueux. Cela faisait 4 heures que nous courrions, et je ne me rendais même pas compte de ma fatigue, comme si j'avais courru sans m'en rendre compte, comme si je m'étais absentée pendant 3h sur 4... S. voulait s'arrêter, elle n'en pouvait plus,et j'étais surprise car je n'éprouvais vraiment aucune fatigue...

Soudain on arriva devant un vieux bâtiment délabré et rempli d'échaffaudage avec des dizaines de personnes en train de le rénover. Je décidai d'y entrer avec O. On s'amusait à courrir dans les escaliers, et je vis ma mère qui se cachait et qui était habillée en sweat-shirt rose fushia. Elle tentait de nous semer. Je tentais de la rattraper, on rigolait ...

Puis O. me dit qu'il avait acheté des skis à 269,80 €, ils étaient tout larges, et courts. Je trouvais que c'était cher, étant donné qu'on avait payés les miens seulement 164,60€. Mais les miens semblaient beaucoup mieux, très longs et très fins. Je revis le sweat-shirt de ma mère et me réveilla."

24 février 2007

Journée particulière

C'est une journée particulière.
Un rayon de soleil, une averse, de la grêle, un rayon de soleil, une averse, de la grêle.
Des moments atemporels, des instants rebelles, une atmosphère sereine.
Des envies soudaines, des sensations étranges, du temps encore devant moi.
Une mélodie douce ...

Je suis bien !

Publicité
1 2 3 > >>
Trois fois rien
Publicité
Derniers commentaires
Publicité